Courbe de température anovulatoire
La courbe de température anovulatoire est un type de courbe de température symptomatique d’un trouble de l’ovulation. La courbe de température anovulatoire est assez caractéristique.
Plusieurs causes expliquent ce type de courbe. Aujourd’hui, la courbe de température anovulatoire peut faire l’objet de traitements adaptés dont l’objectif est de remédier à ces problèmes ovulatoires.
La courbe de température anovulatoire : ce qu’elle signifie
Cette courbe est assez facile à repérer pour celle qui a l’habitude de prendre sa température le matin et de l’inscrire sur un tableau dédié. Dans le cas d’une ovulation normale, au 14ème jour du cycle, la température augmente de quelques dixièmes de degrés.
La température se maintient ainsi pendant 11 jours environ. C’est le fameux plateau thermique.
La courbe de température anovulatoire se traduit par l’absence de décalage de température.
La courbe anovulatoire est aussi appelée courbe de température sans ovulation. Les femmes qui présentent ce type de courbe ont des règles peu abondantes et peu fréquentes, des cycles irréguliers, une tension mammaire absente au moment des règles et une pilosité corporelle ou faciale assez développée.
La courbe anovulatoire : des causes variées
La courbe de température anovulatoire fait souvent peur aux femmes. Elle signifie absence d’ovulation.
Pour beaucoup de femmes, elle signifie surtout abandon d’un projet bébé. La courbe de température anovulatoire peut s’expliquer d’abord par un trouble fonctionnel lié à un ou aux deux ovaires. Elle peut être aussi due à une insuffisante sécrétion d’hormone appelée GnRH.
Un choc émotionnel très fort impactant le fonctionnement de l’hypothalamus peut aussi être à l’origine de la courbe de température anovulatoire.
Une femme ayant des ovaires polykystiques peut aussi souffrir d’anovulation. Enfin, l’anorexie peut engendrer des troubles de l’ovulation, responsables d’une courbe de température anovulatoire. Hypothyroïdie et diabète sont aussi des maladies en cause dans la courbe de température anovulatoire.
Les traitements qui font leur effet
La courbe anovulatoire bénéficie de traitements variés plus ou moins efficaces selon les patientes. Une première façon de traiter est la prise de médicaments hormonaux, notamment à base de citrate de clomifène (Clomid).
La stimulation ovarienne (injection d’hormone HCG ou GnRH) peut venir à bout . Certaines femmes ont également recours à des traitements naturels comme l’homéopathie pour résoudre leur anovulation.
De nouvelles règles d’hygiène de vie (arrêt du tabac, diététique, activité physique) sont un plus pour accompagner les patientes ayant une courbe anovulatoire. Si elle est due à une ménopause précoce, seul le don d’ovocyte sera la solution pour mettre en route un projet bébé.
Comme la courbe dysovulatoire, la courbe anovulatoire n’est pas forcément un frein pour tomber enceinte. bien accompagnée, avec un traitement adapté et un suivi clinique de près, toute femme présentant ce type de courbe de température peut avoir la chance d’être maman un jour.